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C'est un .lieu commun de la littérature publicitaire que d'affirmer que le contenu d'un. ouvrage dépasse les promesses de son titre. Pourtant c'est bien ce qu'il nous faut dire ici pour être véridique. Si ce livre, dans ses troisième et quatrième parties renferme bien tout ce qu'il est indispensable de connaître pour aborder la tradition hindoue, ses deux premières partie constituent non seulement ,une introduction à l'étude des doctrines orientales en genéral mais encore une introduction à l'étude de la Tradition tout court, sous les différents vêtements qu'elle a pris suivant les époques et les pays, et ouvrent une voie d'accès vers une plus parfaite compréhension du Christianisme comme du Judaïsme de 1'Islamisme comme du Lamaïsme et du Taoïsme. |
CONSIDÉRATIONS .PRÉLIMINAIRES Orient et Occident p. 9 La divergence p. 15 Le préjugé classique p. 21 Les relations des peuples anciens p. 29 Questions de chronologie p. 35 Difficultés linguistiques p. 45 LES MODES GÉNÉRAUX DE LA PENSÉE ORIENTALE Les grandes divisions de l'Orient ...-p 53 Principes d'unité des civilisation orientales p. 59 Que faut-il entendre par tradition ?- 67 Tradition et religion p. 73 Caractères essentiels de la métaphysique p. 87 Rapports de la métaphysique et de la théologie p. 99 Symbolisme et anthropomorphisme - p.107 Pensée métaphysique et pensée philosophique p. 115 Ésotérisme et exotérisme p. 133 La réalisation métaphysique p. 143 |
LES DOCTRINES HINDOUES Signification précise du mot « hindou » p. 151 La perpétuité du Vêda p. 159 Orthodoxie et hétérodoxie p. 165 A propos du Bouddhisme p. 171 La Loi de Manu p. 185 Principe de l'institution des castes .- 191 Shivaïsme et Vishnuïsme p. 199 Les points de vue de la doctrine p. 205 I.e Nyâya p. 213 Le Vaishêshika p. 219 Le Sankhya p. 229 Le Yoga p. 235 La Mîmânsâ p. 241 Le Vêdânta p. 249 Remarques complémentaires sur l'ensemble de la doctrine p. 257 I,'enseignement traditionnel p. 261 LES INTERPRÉTATIONS OCCIDENTALES L'orientalisme officiel p. 267 La science des religions p. 273 Le Théosophisme p. 281 Le Vêdânta occidentalisé p. 291 Dernières observations p. 297 CONCLUSION p.303 |
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CHAPITRE X LA REALISATION METAPHYSIQUE En indiquant les caractères essentiels de la métaphysique, nous avons dit qu'elle constitue une connaissance intuitive, c'est-à-dire immédiate, s'opposant en cela à la connaissance discursive et médiate de l'ordre rationnel. L'intuition intellectuelle est même plus immédiate encore que l'intuition sensible, car elle est au delà de la distinction du sujet et de l'objet que cette dernière laisse subsister ; elle est à la fois le moyen de la connaissance et la connaissance elle-même, et, en elle, le sujet et l'objet sont unifiés et identifiés. D'ailleurs, toute connaissance ne mérite vraiment ce nom que dans la mesure où elle a pour effet de produire une telle identification, mais qui, partout ailleurs, reste toujours incomplète et imparfaite ; en d'autres termes, il n'y a de connaissance vraie que celle qui participe plus ou moins à la nature de la connaissance intellectuelle pure, qui est la connaissance par excellence. Toute autre connaissance, étant plus ou moins indirecte, n'a en somme qu'une valeur surtout symbolique ou représentative ; il n'y a de connaissance véritable et effective que celle qui nous permet de pénétrer dans la nature même des choses, et, si une telle pénétration peut déjà avoir lieu jusqu'à un certain point dans les degrés inférieurs de la connaissance, ce n'est que dans la connaissance métaphysique qu'elle est pleinement et totalement réalisable. |